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Asie

ISTANBUL

partir à l’aventure dans les rues de la cité

Ce n'était pas ma première visite à Istanbul. J'avais, un an auparavant, accosté dans cette ville à bord d'un bateau en bois de 7 mètres. Cette fois j'étais libre et disponible pour partir à l'aventure dans les rues de la cité.

J'eus cette fois la chance d'avoir à mes côtés mon ami Omer qui est un "vrai Turc". Il ne fume pas et ne boit pas... mais il connaît la ville comme sa poche ! Le premier endroit où nous nous rendîmes fut le harem du Palais de Dolmabahçe. Ce mot a plusieurs sens en langue turque. Dans les pays musulmans on l'utilise en effet pour décrire tout ce qui est interdit, privé ou sacré. Notre guide nous expliqua que les harems étaient connus pour leur culture et leur art. Chez nous, notre imaginaire, ou un peu trop de mauvais films, nous font imaginer les harems avec des intrigues ou des complots ! Ces endroits étaient autrefois extrêmement bien gardés et les gens à l'imagination débordante pouvaient s'en donner à cœur joie. Dans tous les cas, si vous passez par Istanbul, visitez ce superbe palais de marbre d'un blanc éclatant qui comporte 285 pièces, 44 salons, 6 hammams et 68 toilettes ! Sa construction coûta 5 millions de la monnaie d'alors, somme qui permettrait aujourd'hui d'acquérir 40 tonnes d'or ; le luxe des lieux est donc indéniable. Le dernier sultan quitta le palais en 1923 lorsqu'il devint la résidence du père de la Turquie moderne : Mustapha Kemal Atatürk. Nous fûmes frappés par la salle d'attente du sultan. Celui qui venait en visite devait grimper un escalier à la rampe de verre plus large qu'une avenue parisienne. On utilisa ici, trois tonnes d'or ; et ce n'est même pas une pièce principale ! La salle du trône, qui est d'une superficie de 2 000 m² à elle seule, est d'une merveilleuse beauté. Au centre se trouve un lustre en cristal de 4,5 tonnes et de 275 ampoules, cadeau de la reine Victoria, et connu comme étant le plus grand du monde.

Selon les jours, Istanbul est traversée par environ 24 millions de personnes. La différence se voit dans le trafic, les embouteillages commencent dès que les 17 millions d'habitants veulent commencer leur journée de travail. Comment décrire cette foule orientale et cette mentalité turque ? Un marchand du Grand Bazar se plaignait ainsi d'être arrivé en retard au travail en raison de la foule de touristes. Il lui faut une demi-heure de l'entrée du bazar à sa boutique et deux heures "seulement" entre son domicile et le bazar si le trafic est fluide. Les embouteillages sont constants. 

 

Découvrez la suite de mon histoire p.117 dans le n°24 !

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